Analamanga : vivre à Antananarivo et sur les Hautes Terres, cœur de Madagascar

Analamanga est le principal moteur économique de Madagascar.  On y trouve la majorité des administrations, des banques, des grandes entreprises, des sièges d’ONG, ainsi qu’un tissu dense de PME, de commerces, de services et d’activités informelles.  L’économie régionale est diversifiée : commerce de gros et de détail, industrie légère, zones franches, BTP, technologies, services financiers, éducation, santé et secteur public.  L’agriculture subsiste dans les communes rurales (riz, légumes, élevage), mais elle est moins dominante que dans les régions purement rurales.  La région concentre aussi une partie importante de la consommation nationale, ce qui crée des opportunités pour les entrepreneurs et investisseurs dans de nombreux secteurs (logement, restauration, services aux entreprises, télécoms, transport, etc.).

Analamanga n’est pas une région balnéaire, mais elle concentre un grand nombre de sites historiques, culturels et naturels.  Antananarivo offre des palais historiques, des collines royales, des marchés animés comme Analakely et des quartiers traditionnels perchés sur les hauteurs.  À proximité, le Rova d’Ambohimanga, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est un site royal et spirituel majeur, avec vues sur la campagne de l’Imerina.  La région propose aussi des sorties nature : forêts d’Anjozorobe, lacs de Mantasoa et Tsiazompaniry, parcs privés de lémuriens, balades dans les villages d’artisans autour de la capitale.  Le tourisme d’affaires, culturel et de court séjour est très présent, beaucoup de visiteurs combinant la découverte d’Antananarivo avec un séjour dans d’autres régions.

La vie quotidienne à Analamanga varie beaucoup entre le centre d’Antananarivo, les banlieues et les communes rurales.  En ville, le rythme est celui d’une grande capitale africaine : circulation dense, marchés animés, bureaux, écoles, restaurants, centres commerciaux, avec une forte activité du matin au soir.  En périphérie et à la campagne, le quotidien est plus calme, marqué par l’agriculture, les petits commerces, les trajets vers la ville et une vie communautaire très présente.  L’accès à l’eau, à l’électricité et à Internet est globalement meilleur que dans le reste du pays, même s’il existe des coupures et des différences selon les quartiers.  Pour un expatrié, la région offre le plus large choix de logements, d’écoles privées, de soins médicaux, de loisirs et de réseaux professionnels.

Comme dans beaucoup de grandes capitales, la sécurité à Antananarivo demande de la vigilance.  Les principaux risques sont les vols à la tire, les vols opportunistes et les cambriolages, surtout dans les zones très fréquentées ou mal éclairées ; il est donc conseillé d’éviter d’afficher des objets de valeur, de limiter les déplacements à pied de nuit et de choisir soigneusement son quartier de résidence.  Les communes rurales d’Analamanga sont en général plus calmes, mais peuvent connaître des problèmes liés au vol de bétail ou à des tensions locales ponctuelles.  Il est recommandé de s’informer auprès des habitants, d’utiliser des taxis ou chauffeurs de confiance, de sécuriser son logement (clôture, gardien) et de rester en lien avec l’ambassade ou le consulat en cas de besoin.  Une bonne préparation et le respect des usages locaux facilitent grandement la vie quotidienne.

Analamanga est la région la mieux desservie du pays.  L’aéroport international d’Ivato, près d’Antananarivo, accueille la plupart des vols internationaux et domestiques, ce qui en fait la porte d’entrée principale pour les étrangers.  La capitale est au centre d’un réseau routier qui la relie aux grandes villes : RN2 vers Toamasina, RN4 vers Mahajanga, RN7 vers Antsirabe et le sud, RN1 vers l’ouest (Itasy, Tsiroanomandidy).  En ville, les déplacements se font en taxis, bus urbains, véhicules privés, VTC et parfois à pied pour les courtes distances, même si la circulation peut être très dense aux heures de pointe.  Entre la ville et les communes rurales, les taxi-brousse, minibus et voitures privées assurent la liaison, avec des temps de trajet variables selon l’état des routes et le trafic.